Les branches cadettes de la famille de VERGEZAC subsistantes en 2016 - La page généalogique de Michel de VERGEZAC

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Les branches cadettes de la famille de VERGEZAC subsistantes en 2016

ancêtres paternel

C'est vers le début du XVII ème siècle que se formèrent de nouvelles branches ayant des représentants vivants aujourd'hui. En effet, Jean de VERGEZAC, fils de Philibert et de Anne cités dans « La fin de la branche aînée de la famille de VERGEZAC » eut huit enfants, dont un fils bâtard qu'il reconnut officiellement, prénommé lui aussi Jean, qui fut maintenu dans sa noblesse par arrêt de la Cour des Aydes de Montferrand en date du 20 avril 1638. Jean de VERGEZAC, fils bâtard de Jean, épousa par contrat du 14 avril 1618 Dauphine de BERTRAND (une cousine), fille d'Alexandre, seigneur de Fayet.

Jean et Dauphine eurent au moins huit enfants, dont François, né en 1639, qui épousa Marie de COLIN en 1690. Marie, née en 1662, apportait en dot une partie des biens de la terre et du château de l'Hermet (paroisse de Saint-Bérain).
François et Marie eurent à leur tour sept enfants dont deux formèrent des branches représentées aujourd'hui.

Tout d'abord, Jean de VERGEZAC (mon SOSA n° 256), né en 1687, fils aîné de François (mon SOSA n° 512) et de Marie de COLIN, épousa le 22 octobre1709, Marie AUZERAND de BÉNISTANT et forma la branche dont je suis issu.

Puis, François, né en 1694, qui épousa en 1731 Catherine-Agnès BONNEFOUX et forma la branche des "de VERGEZAC", largement représentée aujourd'hui dans la région d'Angoulême.

Les héritières de COLIN ayant fait don à leur beau-frère de leur part d'héritage en échange d'un dédommagement financier, le seul héritier mâle de COLIN vivant étant quelques années plus tard décédé sans enfant, toutes ces raisons firent que la terre féodale et le château de l'Hermet échurent alors à cette branche des VERGEZAC.

Jean et Marie AUZERAND eurent 6 enfants, dont l'aîné François naquit vers 1710 et épousa Catherine de MOLETTE de MORANGIES en 1737. François et Catherine eurent neuf enfants dont Jean, cinquième enfant, né en 1744 qui succéda à son père Fançois, résidant au château de l'Hermet, qualifié d'écuyer.

Mais très rapidement la situation financière se dégrada. Jean de VERGEZAC, héritier des biens de ses parents, se vit ruiné par la révolution avec la suppression des redevances féodales. Jean poursuivit la vente ou l'affermage de propriétés commencés du vivant de son père, afin de régler les dettes qui s'accumulaient, jusqu'à épuisement des ressources financières du ménage.

Les représentants de cette branche subirent d'autres désagréments, conséquence de la révolution. Ainsi, le jugement sur requête de Jules de VERGEZAC, mon bisaïeul, daté du 14 mars 1895, précise que, après 1789, " diverses erreurs ont été commises dans l'orthographe et la composition du nom patronymique dans les actes de l'état civil concernant la famille, postérieurs à l'acte de naissance du 20 août 1772 " de Jean-Bernard de VERGEZAC, mon aïeul à la 6ème génération.

En effet, mon arrière grand-père, Jules, dans les actes de son état civil, était alors désigné sous le nom de " Jules VERGEZAC ". Afin de faire rectifier légalement ces erreurs, il eut recours à un jugement sur requête. Il dut produire les pièces d'état civil de ses ascendants jusqu'à et y compris celles de son trisaïeul, François de VERGEZAC, époux de Marie de COLIN, afin de prouver que son nom patronymique était " de VERGEZAC " et non pas " VERGEZAC ".

Son premier frère, Louis, connu sous le nom patronymique de " VERGIZAC ", dont la descendance ne comprenait pas d'enfant mâle ne demanda pas la rectification de son état civil. Son deuxième frère, Baptiste, qui portait alors le nom de " VERGESAC " obtint lui aussi rectification de son nom patronymique, par jugement sur requête en date du 19 janvier 1910.

La deuxième branche déjà citée plus haut fut fondée par le frère de Jean de VERGEZAC, époux de Marie de AUZERAND de BÉNISTANT, prénommé François. Ce frère avait épousé Catherine-Agnés BONNEFOUX, ainsi qu'il a déjà été mentionné, veuve du seigneur de Chazeau. Ils se fixèrent à Saint-Georges-d'Aurac.

Les descendants de cette autre branche subirent également les mêmes désagréments portant sur l'orthographe de leur nom patronymique. Ainsi par exemple, Pierre de VERGEZAC qui épousa le 18 avril 1870, Virginie DURSAPT, est dit " VERGEZAT " dans son extrait d'acte de mariage, tandis qu'il est nommé "VERGIZAT " dans son extrait d'acte de naissance du 20 novembre 1840. Il ne semble pas que les représentants de cette branche eurent recours à une action en justice pour rectifier ces erreurs. Quoi qu'il en soit, juste retour des choses, ils parvinrent eux aussi, par d'autres moyens, à retrouver leur véritable patronyme.


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